Ces derniers temps, j’ai voulu faire un peu trop : hop les vidéos ! hop les « RIIIIILS » ! Et tout ça sans préparation aucune. À mon habitude, je suis passée d’un extrême à l’autre (est-ce que je me hais pour cela ? Bien sûr ! Mais avec tendresse 😉).
Très vite, j’ai été confrontée à ce que je pourrais appeler « la distance de progression » (ça a un autre nom, je crois).
En gros, lorsque vous commencez quelque chose, vous avez un certain niveau. Mon niveau de présence sur les réseaux est par exemple de 2 : je publie de temps en temps des posts où on ne me voit pas et je commente parfois les autres créateurs. Je suis pseudo-active.
En moins d’une semaine, j’ai commencé à faire des vidéos YouTube et des « RIIIIILS » où je montre ma petite tête en face cam, sans maquillage, sans décor, sans montage.
Niveau 10 !
Pour que ce genre de truc fonctionne, sans avoir l’air cringe (oui, je dois l’être un peu… le premier qui dit « beaucoup » me donne son carnet !), il faut déjà une certaine méthode que je ne possède pas.
J’ai donc voulu passer du niveau 2 ou niveau 10, comme ça !
C’est très riche en apprentissages, d’où ma plume prolifique en ce moment.
Mais c’est un écart trop grand !
Je vous le disais la dernière fois, j’ai failli abandonner… au bout de 3 jours. Parce que je n’ai pas pris en compte ma distance de progression, qui était bien trop grande à parcourir. Personnellement, je pense passer sur des audios sur YouTube pour commencer, et ralentir la cadence des « RIIIIILS » (je voulais en faire tous les jours 😅).
Si je partage tout ça avec vous, c’est parce que ce qui m’arrive avec les réseaux peut se produire lorsque vous écrivez un livre.
Quand vous n’avez pas l’habitude d’écrire et que vous vous lancez directement dans un livre (en fiction ou non-fiction), votre distance de progression est plutôt grande. Vous risquez, au choix, de vous épuiser, de vous décourager, d’abandonner.
L’idéal est de passer par des étapes intermédiaires.
Par exemple, au lieu de commencer par un roman, vous pouvez décider d’écrire une nouvelle (je ne dis pas que c’est plus facile, mais vous obtenez un texte fini plus rapidement) ou une novella. C’est d’ailleurs comme ça que je suis devenue écrivain : j’ai écrit une nouvelle avec pour seul objectif de la terminer et elle a été publiée (elle a même remporté le premier prix 🥳).
Dans le cas de la non-fiction, vous pouvez d’abord écrire un « livre blanc » ou, encore plus simplement, vous lancer dans un blog pour vous familiariser avec l’écrit.
Peu importe ce que vous choisissez : le tout est que ça vous permette d’avancer dans un confort relatif.
Je trouve que c’est important de respecter une certaine dose de bien-être. Je fais du Yoga de temps à autre et je peux vous dire que je ne tente pas la posture du pigeon (une jambe tendue en arrière, l’autre repliée devant et le buste allongé sur cette dernière) lorsque je n’ai pas fait de Yoga depuis des mois. Mon corps est trop rigide. Je commence par l’assouplir. Là, c’est pareil, vous risquez surtout de blesser votre plume.
Ce qui importe c’est que vous respectiez votre progression naturelle. Vous pouvez vous dépasser un peu, mais croyez-moi, commencer quelque chose, c’est déjà toujours se dépasser. Alors, ne vous compliquez pas la tâche et voyez comment vous pouvez rendre le voyage vers votre objectif final le plus agréable possible.
P.S. Et si vous voulez un livre pour votre business, sans avoir envie de l’écrire… Coucou ! Je suis là pour vous.
👻✒️ C’était Marine, la Dame Pâle qui écrit votre livre.