Bilan des lectures de février

Les humanistes du 16e siècle considéraient qu’un homme se devait de piocher ça et là dans les connaissances à leur disposition pour en faire leur propre miel.

Ce fut mon état d’esprit de février, dicté par des impératifs, davantage que par une volonté de me conformer aux auteurs de la Renaissance que j’affectionne tant.

En février, j’ai beaucoup écrit : le livre d’un client est entré dans une phase cruciale, les délais sont très courts et il a fallu tabasser.

Comme il s’agit d’un domaine dans lequel je suis totalement novice, j’ai également passé beaucoup de temps pour m’instruire et j’ai donc picoré de nombreux livres et articles scientifiques pour améliorer mes connaissances.

Lire ou écrire, tel fut mon dilemme et j’ai choisi écrire.

Pour ne rien améliorer, j’ai littéralement craqué sur un gros pavé de fiction (900 pages) qui m’a occupé plus d’une semaine et dont la qualité m’a fait vivre une petite « dépression de lecture » lorsque je l’ai terminé.

Des lectures en mode snack, un bon roman, je vous parle de tout ça immédiatement et on commence avec la non-fiction !

P.S. Aucun des liens proposés n’est sponsorisé.

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Celui que j’ai failli louper : Élevez votre vibration, Kyle Gray 

Ce mois-ci, j’avais envie d’un peu de développement personnel pour le soir. Mais voilà, la plupart des livres de dev perso commencent à m’ennuyer (sauf les classiques).

J’en ai lu quelques-uns depuis le temps et surtout, j’ai commencé à écrire celui de mon mentor qui est à mes yeux La Bible du domaine. Tout y est et la façon dont les enseignements sont amenés me parle plus que tout, alors le reste, c’est toujours un peu difficile (je ne parle pas des classiques, bien entendu, c’est encore autre chose).

Pour allier mon envie et mes exigences, j’ai décidé de me tourner vers un aspect plus spirituel du développement personnel et je suis partie en quête d’un bouquin sur l’élévation de ses vibrations. Je n’ai pas vu grand-chose qui me plaisait et puis le livre de Kyle Gray est apparu.

Comme d’habitude, je me suis faufilée dans les commentaires négatifs (pour repérer rapidement ce qui pourrait me rebuter) et je suis tombée sur un sacré mauvais commentaire.

Je ne vais pas détailler parce que j’en ai fait un post sur Instagram (celui-là), mais j’ai finalement acheté le livre et je ne le regrette pas.

La plume est agréable, la partie théorique sympa à lire et le découpage de la partie pratique me plait. Pendant 111 jours, Kyle Gray vous propose de poser des intentions qui vous aident à élever vos vibrations. Il donne des exemples de phrases à formuler, mais vous pouvez les modifier à votre guise tout en respectant le thème du jour.

J’ai beaucoup aimé l’énergie qui se dégage du livre, elle est très douce et donne vraiment envie de s’y mettre. Cela m’a d’ailleurs inspiré une routine matinale qui m’aide à me mettre dans de bonnes conditions chaque jour.

Je n’ai pas terminé le livre puisque je le lis au fil des jours. J’ai fait une pause d’une semaine parce que cerveau en compote et j’ai noté une différence dans mon état d’esprit.

À reprendre d’urgence.

Je vous mets le lien si le livre vous intéresse : Elevez votre vibration, Kyle Gray

 

Les dangers des livres au fil des jours : 365 lois, Robert Greene

Ici, on est dans le même type de livre sauf que l’énergie est bien différente. Je trouve qu’il y a chez Greene quelque chose d’un peu guerrier et je ne me sentais plus trop en phase, alors que ses conseils sont pertinents.

J’avais commencé le livre en janvier avec pour objectif de lire une loi par jour et de l’appliquer. C’est là que le livre est intéressant, certes, il donne chaque jour une loi qu’il explicite, mais elle s’accompagne parfois d’actions concrètes à mettre en place.

Autant vous dire qu’en février, je n’ai pas fait grand-chose 😉

C’est un des dangers de ce genre de livre qui suit le calendrier : il faut persévérer et tenir sur le long terme.

Dur, dur pour un humain !

En plus, quand on manque plusieurs journées, on peut se sentir un peu frustré de passer directement à une date ultérieure, comme l’impression d’avoir « manqué » des enseignements.

Ceci dit, et c’est là la force de ce livre, même si 365 lois a une progression sur l’année, vous pouvez commencer par n’importe quel mois, ça reste cohérent. Je vais donc balayer les jours de février qui me manquent et reprendre sérieusement en mars.

Si vous voulez le lire, voici un lien : 365 lois, Robert Greene

 

J’aurais dû aimer et je n’ai pas accroché : Le code Verne, Jesus Cediel

Cette fois, on quitte les rivages des guides pratiques de développement personnel pour se tourner vers la pseudoscience (je ne sais pas quel est le vrai nom de ce genre).

J’adore toutes les théories sur les origines de notre monde, j’adore toutes les interprétations historiques qui remettent en question la science établie parce que ça me fait rêver et me donne des idées de romans.

Avec Le code Verne, je pensais pouvoir me régaler et j’ai été un peu déçue.

Pour résumer, le livre parle de la venue antérieure d’extraterrestres sur Terre qui seraient à l’origine de notre espèce. Ces « dieux » créateurs sont appelés les Anunnakis et les théories sur leur existence s’appuient sur des interprétations de textes sumériens.

E.T., dieux antiques, Sumer. Je suis au Paradis !

Mais voilà, quand je lis ce genre de livre, je m’attends à ce que les preuves avancées me fassent douter, qu’elles introduisent dans mon esprit un petit « et si… » ou alors, que l’aspect purement spéculatif soit entièrement assumé. Et là…

Bon, comme je vous l’ai dit, les théories reposent sur des traductions de textes anciens, je suis linguiste historique de formation, j’ai travaillé sur le lexique et les manières de le traduire d’une civilisation à l’autre. Autant vous dire que j’ai quelques habitudes héritées de cette ancienne spécialité.

Alors, quand on me dit « le texte de base c’est ça, c’est traduit comme ça, mais en fait ce mot ça veut aussi dire ça », je m’attends à ce qu’on développe ! Pourquoi ? Comment ? Je veux dire, OK, mais les choses ne sont pas si simples.

C’est un problème que j’ai souvent retrouvé dans le livre, les conclusions sont trop rapides et présentées comme logiques alors qu’elles ne le sont pas.

J’ai laissé tomber la lecture et j’essaierai de trouver une autre référence pour assouvir mes envies de théories parascientifiques.

Est-ce que je vous le conseille ? Pas forcément, mais faites-vous votre idée avec ce lien : Le code Verne, Jesus Cediel

 

Enfin un bon roman d’horreur : L’ami imaginaire, Stephen Chbosky

Ah enfin ! Je commençais à désespérer parce que mes dernières lectures fictives ne m’ont pas donné entièrement satisfaction. Là on a affaire à un grand livre (et très gros).

Comme indiqué dans l’introduction, on est sur plus de 900 pages.

L’histoire commence avec une femme qui fuit son mec violent avec son fils, direction une petite ville des États-Unis bordée d’un bois. On dirait un road movie ou un petit polar à l’ancienne. Hyper sympa et pourtant : écrit au présent…

Ouais et j’ai aimé !

La plume est hyper fluide, très naturelle… un régal.

Revenons au gamin, Christopher, et à sa maman. Sur les premiers chapitres, ils vivent leur vie difficile (pas d’argent, Christopher est dyslexique et a de grosses difficultés à l’école) et on apprend également à connaître d’autres habitants de la ville.

Un jour, Christopher disparait. Pendant 6 jours. Avant de réapparaître. Tout ce dont il se souvient de cette expérience, c’est qu’il s’en est sorti grâce au « gentil monsieur ». Et là le livre bascule : on était dans du policier, on tombe dans l’horreur.

Mais l’horreur intelligente, celle qui fait vraiment flipper sans tomber dans le gore. L’ami imaginaire ne fait que se réinventer, il bascule ensuite dans le fantastique avant de prendre des allures mythiques.

C’est tellement bien fait !

Seul bémol ?

La fin s’éternise un peu et joue trop sur les rebondissements à répétitions. De ce fait, les derniers chapitres sont un peu moins impactants. C’est comme si l’auteur s’éclatait tellement dans son roman qu’il n’avait pas envie de le quitter et ajoutait des scènes pour prolonger le plaisir.

Ça reste, à mon avis, un des plus grands romans que j’ai pu lire et je vous encourage à vous plonger dans ce livre. Vous le trouverez ici : L’ami imaginaire, Stephen Chbosky

 

Voilà pour mes lectures de février. En mars, je vais continuer mes séries (365 lois, Élevez votre vibration) et surtout mettre l’accent sur des lectures de référence pour mon client. Je ne pourrai pas vous en parler, car ça joue au niveau de la confidentialité, mais je vais essayer de me trouver encore une petite fiction sympa, et peut-être un livre théorique assez court. On en reparle en mars !

N’hésitez pas à me donner des suggestions de livres dans les commentaires 😉

C’était Marine, la Dame Pâle qui écrit votre livre pendant que vous dormez.

C’était Marine, la Dame Pâle qui écrit votre livre pendant que vous dormez.

Ghostwriter et Copywriter à votre service

J’écris tous les articles de ce blog, toutes les pages de ce site Web et, bien entendu, votre livre 😉